Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
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Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
- Previously:
- Gabriel
Le moins qu’on pouvait dire, c’était que mon innocence n’était plus qu’un lointain souvenir… Mais… Voilà que je m’apprêtais à en faire un mirage… Et pour cause… Wolfe Frischmann, un habitué du Guilty Pleasure, avait fini par devenir, au fil de ses visites, plus qu’un simple client. En effet, il était un jeune homme joueur et plein de vie et d’humour. Aussi, avons-nous vite constaté que le jeu régissait souvent nos actes, dans l’insouciance. Je devais bien reconnaitre que ce genre de climat m’était vraiment agréable. Nos modes de vies semblaient se correspondre pour ne pas compliquer les choses entre nous, bien que nous décidions de nous voir plusieurs fois.
Nos professions respectives suscitaient des réactions parfois… Tranchées. Mais l’un comme l’autre nous les assumions comme les vocations qu’elles étaient. Un art d’un autre genre… Exposé à un public averti ou curieux. Le Désir… Tout un art en un mot que le Plaisir suivait de près. Une complémentarité qui donnait un peu d’insouciance, en soupirant des rêves plus ou moins avouables à notre public.
Le jeune loup avait l’habitude de me voir travailler, et visiblement, il aimait ce qu’il voyait. Pour ma part, j’avais regardé attentivement son dernier film, d’un œil avisé, et de la conversation qui s’en était suivi avait surgi l’idée que je participe à l’un de ses tournages. Au premier abord, j’avais hésité à le prendre au sérieux… Et de fil en aiguille, j’avais fini par accepter sa proposition, et voilà comment je me retrouvais aujourd’hui, aux abords du studio.
Je garai ma moto sur le parking réservé au personnel, une attestation sur moi pour prouver à la sécurité que je n’étais pas une groupie venue troubler les acteurs. Etonnamment, ma tenue était on-ne-peut plus soft. T.Shirt sans manches noir, un jeans assorti et mes bottes de moto. Même mes lentilles, d’un bleu glacier, bien que perçantes n’étaient pas extravagantes. J’avais tout de même souligné mon regard d’un peu de fard et de crayon sombre. De toute façon, mon costume avait été choisi en fonction de la scène que j’allais tourner, et mes yeux n’intéresseraient que moyennement la caméra…
« J’ai rendez-vous avec Wolfe Frishmann. » annonçai-je à l’agent de sécurité qui venait à ma rencontre. «Je suis Gabriel Shades. » Me présentai-je avec un léger sourire, sans doute un peu timide, en dépliant mon sésame.
Oui. Mon innocence était un lointain souvenir, et pourtant, j’allai encore voguer vers l’inconnue aux bras de mon Grand Méchant Loup. A cette pensée, une lueur amusée teinta mon regard tandis que le vigile détaillait le document que je venais de lui donner, puis il marmonna quelque chose que je ne saisis pas dans son talkie. D’un geste sec, il me fit signe de le suivre. J’obtempérai. Une tension s’emparait petit à petit de moi. Une sorte de trac bien particulier. Celui du novice.
Nous entrâmes dans le bâtiment, et l’homme me fit assoir sur un fauteuil, dans une petite salle vide et me dit que Wolfe allait arriver, puis repartir d’où il était venu. Je croisai les jambe et pris une grande inspiration alors que les secondes qui s’égrainaient me semblaient interminables.Wolfe
Aujourd'hui, j'ai du passer au studio afin d'essayer la tenue pour mon prochain film, j'en avais donc profité pour donner rendez-vous à mon nouveau partenaire de jeu, celui qui partagera cette fois la caméra avec moi afin qu'il prenne ses marques, lui faire découvrir les lieux et répondre à toutes ses questions. Gabriel. Même si au début ça n'était que de la provocation, l'idée de tenter l'expérience semblait l'avoir séduit alors je me suis donc arrangé pour lui laisser l'opportunité d'expérimenter. C'est ce qui me plaît chez cet homme … Hé, combien de personnes accepteraient de tourner un film porno pour le plaisir du frisson et de la découverte ? Très peu … Nombreux sont ceux qui se targuent de ne pas avoir froid aux yeux, mais peu demeurent ceux qui le prouvent réellement.
Perché sur un petit tabouret, je me regardais dans le miroir tandis que la couturière ajustait mon pantalon, y cousant de petits ourlets et autres retouches. Un petit sourire en coin est vissé sur mes lèvres pendant que je m'observe ainsi vêtu comme un riche et classe homme d'affaire. Costume trois pièces ajusté, cravate bien propre sur elle … Je devrais m'habiller comme ça plus souvent, pensais-je. Je plaisante avec la couturière, la taquine tandis qu'elle peine à me faire tenir en place. Non, j'ai zéro patience et je ne supporte pas de rester inactif. Pauvre d'elle … Heureusement pour elle, on frappe à la porte de la loge. C'est l'un des hommes de la sécurité qui m'annonce que Gabriel est arrivé. Ni une ni deux, je saute de mon tabouret, faisant sursauter la couturière.
Marchant pieds nus dans le couloir, toujours vêtu de mon beau costume, j'arrive rapidement aux abords de la pièce dans laquelle on avait installé Gabriel et pousse la porte, prenant des fausses allures d'homme d'affaire.
-Monsieur Shades, quelle ponctualité !
Je lui fais rapidement un clin d’œil et m'approche davantage de lui, venant embrasser le coin de ses lèvres tout naturellement.
-Ce regard glacé … graou ! Ronronnais-je en me redressant une lueur espiègle dans le regard. Tu m'suis ? J'vais te faire visiter.Gabriel
Mon cœur me rendait presque sourd tant il battait fort. Ou peut-être était-ce parce que je m’appliquais à ne pas trop penser à ce que j’avais accepté de faire. Non pas que je songe à reculer. Certainement pas maintenant. Et puis… Wolfe avait eu le don d’amener ça dans la conversation, de sorte à ce que sa proposition ne semble pas obscène … Juste… Presque naturelle. Comme si moi, je lui avais proposé une danse… Mais… Autant m’offrir à lui n’engendrait en moi aucune crainte, autant, être inspecté sous toutes les coutures dans un moment pareil, par des gens avec qui je n’aurais eu le temps de tisser aucune espèce de lien, c’était gênant. Mon genou s’agitait frénétiquement, sous la pression sans même que j’en sois conscient.
La voix du jeune homme me parvint, et me fit sursauter alors que je levai vivement les yeux vers lui. A la vue de son visage familier, un sourire se dessina sur mon visage. J’ignorais d’ailleurs si mon soulagement était aussi visible que je le ressentais. Dans mes souvenirs, jamais je n’avais vu l’acteur en costume… Et… Tandis qu’il approchait, je me levai pour venir le saluer en lui tendant la main en vue de prendre la sienne pour y déposer mes lèvres, puis lassai mon regard l’effleurer.
« Quelle allure… » Commentai-je en relâchant sa main. Mes lèvres se muèrent en rictus malicieux alors qu’il appréciait mon regard. Seuls ses pieds nus me rappelaient la nonchalance joyeuse de mon interlocuteur.
Je me mordis la lèvre avant de baisser les yeux. Ma timidité n’était qu’à moitié feinte.
« Je suis ravi qu’il te plaise… Parce que… Je pense que tu seras le seul qu’il pourrait intéresser » Repris-je tout bas, avant de reporter mon attention sur mon futur partenaire, croisant ainsi furtivement ses iris d’azur. Un léger frisson me parcourut… Je hochai la tête.
« Je te suis… »
Ma voix était moins assurée que je l’aurais voulu… Mais je pensais bien que c’était compréhensible. Plusieurs questions me taraudaient l’esprit… Mais il fallait bien que j’en choisisse une pour commencer.
« Dis moi… Il y aura beaucoup de monde dans… L’ascenseur ? »
Il fallait au moins que je puisse me faire à l’idée.Wolfe
Gabriel semblait nerveux, timide même. Et j'avoue que ça n'est pas vraiment le genre d'attitude qu'il m'a donné l'occasion de voir en lui. Mais ça a quelque chose de touchant et de très mignon. De plus, je ne vais certainement pas être du genre à le juger, ni même me moquer pour ça. Je comprends que lorsqu'on fait face à une nouveauté de la sorte, le challenge peut avoir quelque chose d'impressionnant. Ca va justement être à moi de le mettre à l'aise. C'est en parti pour cela que je voulais prendre le temps de lui faire visiter la structure, cela nous laisserait le temps de discuter et lui laisser l'occasion d'apprivoiser un peu le domaine.
Glissant une main douce sur son épaule, je l'entraîne dans les couloirs. Rien de bien décoré, juste une passerelle isolée pour relier les différentes loges au studio principal. Sa question me fait légèrement sourire, et je prends le temps d'y répondre alors que je nous arrête face à une porte close.
-En tant qu'acteur, nous serons les deux principaux. Une figurante tournera un fragment avec nous, mais ça sera juste pour … l'introduction dirons nous. Je t'expliquerai mieux quand je te parlerai du scénario. Mais … dans le feu de l'action il n'y aura que nous deux.
Je lui fais un rapide clin d’œil et poursuis.
-Pour ce qui est de l'équipe de tournage, il y aura le réalisateur, qui est aussi le scénariste. Puis le cameraman, perchman, et d'autres types comme pour la lumière, tout ça … Enfin tu verras qu'on les oublie rapidement et ils ne rentrent pas totalement dans l'habitacle.
Gardant un sourire au coin des lèvres, je pousse la porte qui s'ouvre sur un vaste studio, plus assimilable à un grand hangar. Je le guide donc dans cet espace encore vide d'autres âmes que la notre. Et au centre se trouvait la fameuse cage d'ascenseur, ouverte, dont la profondeur avait été revu pour des facilités techniques. Je l'y guide et nous arrête devant. Les murs étaient séparés en deux, une partie étant recouverte d'une élégante tapisserie, et la moitié supérieure de larges miroirs.
-Voici donc où se déroulera le cœur de « l'intrigue »
J'avais modéré le terme intrigue, car dans le milieu du cinéma je ne pense pas qu'on puisse réellement assimilé une scène de film porno comme une intrigue mais bon ... Un sourire toujours au coin des lèvres, je lui coule un regard curieux, cherchant à voir ses réactions.
-Je vais t'exposer le scénario, mais dans tous les cas je serais là pour te guider. Jusqu'ici ça te paraît …abordable ?Gabriel
Je suis docilement mon ami dans le studio. Cette cabine disproportionnée… Je fais un pas dedans et regarde autour de moi en essayant d’imaginer comment seraient placés les gens, et le matériel en essayant de me figurer comment tout le monde serait installé… Quelle place il pourrait nous rester. Après tout, je travaillais mois aussi dans le monde du spectacle, et je faisais des shootings photo régulièrement. Seul, en duo ou en trio. Rarement plus, pour permettre une vraie communion, visible entre les artistes. La grande nouveauté, ce serait les caméras… Et… Des micros ? Ca j’en portais au club. La direction, que ce soit celle de Stephane, ou Aaron, avait reconnu que je pouvais introduire mes numéros moi-même. En improvisation, le plus souvent. Mais mes cours de théâtre m’avaient fait prendre goût à ce genre de situations qui paralyse beaucoup de gens… Bref… Tout en essayant de me familiariser avec les lieux, j’écoute attentivement la réponse de Wolfe en observant la disposition des miroirs. C’était bien le genre d’éléments avec lesquels j’avais l’habitude de composer. Ceci étant, quand il précise que nous serions seuls dans la cabine, je ne pus m’empêcher de me sentir un peu soulagé. Aussi ouvert d’esprit que je puisse être concernant mon rapport au corps, moi aussi j’ai mes limites.
Dos à lui, je lui lance un regard à travers le miroir face à moi… Et son sourire fait s’élargir le mien. Ca promet d’être déstabilisant pour moi de ne pas être le maitre du jeu. Aussi soumis que je puisse être quand l’adrénaline me manque, je sais toujours ce que je fais. Là… C’est comme si je m’apprêtait à me laisser bander les yeux. Etrange quand on pense que ça m’arrive régulièrement, sans que je ne me sente aveugle le moins du monde… *Ahem* Passons…
Je baisse les yeux à ses derniers mots… Mes pommettes rosissent…
« On me dit rarement ce genre de choses… Dans un cadre professionnel… »
Oui. Même si j’avais accepté la proposition de l’acteur pour le plaisir de partager une expérience avec lui, je prenais tout de même les choses au sérieux … Dans la mesure où il en va de son métier… Et sûrement de son image dans le milieu. Si tout ce passait bien, que les retours étaient positifs, ça ne ferait que lui faire prendre des galons au sein de l’équipe. Son avis pourrait compter davantage pour l’équipe de montage… Alors que dans le cas contraire, et bien la tendance serait inversée, et je m’en voudrais…
Après un ou deux battements de cœur de silence, je fais volte-face, pour croiser réellement son regard après m’être ressaisi, et m’éloigne du mur du fond pour m’approcher de lui en lui rendant son sourire.
« Et… L’intrigue… Le script… Définit-elle ce qu’on doit faire, ou bien… A-t-on carte blanche… ? » Demandai-je à voix basse, avec une lueur de malice dans les yeux.
Mieux valait qu’on aborde le sujet des interdictions et des devoirs le plus tôt possible… Après, j’aviserais. Parce que si cette journée promettait d’être mémorable pour moi, je m’attacherais à la rendre inoubliable pour lui aussi, dans la mesure du possible. Pourquoi ? Parce que j’ai toujours détesté me fondre dans la masse…
Wolfe
L'expérience semble toujours autant séduire Gabriel … pour mon plus grand plaisir. Je le laisse se familiariser avec les lieux, analyser mes réponses … sans jamais réellement le quitter des yeux. Je me secoue juste d'un pied sur l'autre de temps en temps, plus par besoin de mouvement qu'autre chose. Difficile de me faire tenir en place trop longtemps … surtout lorsque l'excitation me gagne. Ca allait être une expérience unique. Bien que je sois familier de ce genre de tournage, et que j'ai pu jouer avec des novices … ici il s'agit d'un ami qui s'est laissé prendre au jeu après que je le lui ai proposé, ça n'est pas la même chose.
Quand enfin il se retourne face à moi, je me retiens pour ne pas être trop tactile et me contente de glisser mes doigts le long de son bras avant de ranger mes deux mains dans mes poches. Pour un peu plus je me mettrais à sautiller d'excitation. Il faut que j'arrive à me contenir … pour le moment. L'équipe est habituée à mon tempérament hyperactif, et Gabrie la aussi pu en juger lui même. Ca n'est donc pas un problème en soi … c'est juste que ça peut mettre à mal mes capacités de concentration.
Mon sourire se fait un peu plus malicieux tandis que je m'apprête à lui répondre.
-L'intrigue met en scène le groom de l'hôtel, toi, et un client durant la montée de l'ascenseur jusqu'à l'étage du client … Au début, les deux hommes ne sont pas seuls, mais un jeu de regard débute, jusqu'à même quelques effleurements …
Tout en m'expliquant, je mordille un instant ma lèvre, lui lançant un des regards que je peux être susceptible de lui lancer durant la scène que j'expose … un regard envieux, séducteur … Avec le temps, j'ai appris à jouer d'un regard, d'une attitude pour susciter l'intérêt de mon partenaire ... Je rigole un peu et poursuit.
-C'est quand enfin ils se retrouvent seuls que le premier rapprochement s'opère …
Alliant les gestes à mes mots, je m'approche et lève une main légère pour effleurer sa joue tandis que nos corps se frôlent, ainsi que mes lèvres … puis je recule pour reprendre ma place, l'air encore plus espiègle qu'avant.
-Le script veut que ce soit le groom qui appuie sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Pour le reste … on a la chance de bosser avec un scénariste qui préfère laisser le feeling des acteurs agir sur le gros de l'action … il se contentera juste de donner quelques indications si besoin … autant par soucis technique sur le cadrage, la lumière que sur certaines manières de jouer …
Je marque une petite pause pour lui laisser le temps d'assimiler mes mots et termine mon exposé.
-Le client est un homme d'affaire en manque d'évasion, qui recherche régulièrement l'adrénaline dans des situations particulières … comme celle qu'on va jouer. Le groom quant à lui est un homme d'apparence discrète, mais qui au fond de lui souffre de ce manque d'action imposée par son mode de vie. Il n'y a donc pas de dominant à proprement parler …
Re: Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
Mon ami semble littéralement monté sur ressorts. L’étincelle dans ses yeux témoigne de son impatience. Je prends ça pour un signe de confiance, qui me touche, en tant qu’homme… Je veux dire… Au-delà de ce que peut attendre l’équipe, je tiens à être à la hauteur des espérances de Wolfe. Au-delà du contexte professionnel.
Impossible de ne pas me rendre compte qu’il a envie de me toucher, et ça n’a jamais été un problème pour moi. Ni aujourd’hui, ni jamais. Nous nous sommes toujours respectés. Je sens sa retenue, et ce constat a le don de faire naitre un sourire amusé sur mes lèvres, tandis qu’à aucun moment je ne perds le fil de ses explications. Un jeu, dans le jeu… Parfait. Je ne pouvais pas rêver mieux.
Ce regard… J’en ai toujours apprécié les nuances. Pour sa couleur, d’une part, et tout ce qui peut s’y refléter. Malice, espièglerie, fièvre… Et sérieux parfois. Tout le monde peut l’être, et ça n’enlève rien à la beauté du Loup. Je me sentirais presque coupable de le priver de la réciprocité de cet échange… Mais le bleu que j’ai choisi est assez lumineux et doux pour ne pas figer mon expression… Ainsi, il saurait parfaitement décrypter mes réponses silencieuses à ses répliques que la caméra manquera surement… Puisqu’elle sera concentrée sur nos corps. Ceci-dit, j’entends bien donner à son corps, l’envie de s’exprimer, hors script. Ça, c’est mon domaine.
Je laisse donc l’acteur me faire son explication, sans l’interrompre, ni cacher les frissons que provoquent ses effleurements… Quand il achève sa présentation, mon sourire revêt cette sensualité sombre et prometteuse, que je maitrise parfaitement au club, avant que je ne me glisse dans son dos, pour retracer de mon souffle d’abord, la courbe de sa nuque laissée accessible par sa coupe courte, auquel se joignent mes lèvres au moment où j’atteins l’arrête carrée et pourtant gracieuse de sa mâchoire. Contact furtif… Presque irréel, et pourtant Ô combien suggestif quant à ce que ce groom pourrait voir germer dans son esprit alors que ses sens s’affolent… La peau de cet homme d'affaires, son corps mis en valeur dans ce costume sublimement coupé, l’odeur légère et pourtant obsédante de son parfum… Je me laisse aller à frôler le lobe de son oreille, en un contact si infime, qu’on pourrait croire à une illusion si je n’avais pas murmuré.
« Je crois que j’ai compris… »
Tout en parlant, jouant des vibrations pouvant être si basses de ma voix, j’avais glissé lentement mes doigts au creux de ses paumes, en une caresse qui pouvait paraitre comme une demande timide de lier nos mains… Ou le signe avant-coureur d’une envie dévorante de l’attirer contre mon torse, croisant ses propres bras contre le sien, pour rendre enfin tous ses contacts plus présents et inéluctables… Oui… Ma vocation à moi, c’est de faire naitre le fantasme. Et là, sur le plateau, mon but allait être d’envoler son esprit. Les caméras en capteraient bien quelque chose.
A cette idée, je souris contre la peau de Wolfe. Pour marquer la fin de ma démonstration, je délaisse ses paumes pour enlacer sa taille et déposer un baiser franc au creux de son cou, avec une certaine tendresse, teinte de complicité. Fier de moi, je reste attentif à la moindre de ses réactions.
« Combien de temps, a-t-on encore pour se préparer à entrer en scène ? »
Je sais être discret et subtil. Je dois même reconnaitre avoir un certain attrait pour le flirt avec les limites de la décence dans des lieux publics. Le début de la scène sera donc une excellente occasion de le montrer… Mais ça aurait été dommage de tout lui dévoiler maintenant…
Re: Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
Touched
Ft Gabriel.
Il est fort, vraiment très fort, et je vais peut être donner l'impression de me répéter, mais je suis vraiment très content de partager ça avec lui. C'est pas avec n'importe lequel de mes amis que je chercherai à partager ce genre de chose. Et ils n'accepteraient pas tous. Car si ils aiment qu'on se filme de temps en temps, pour se faire mousser, agrémenter leurs soirées en solitaire, le faire devant tout une équipe de tournage … ils sont tout de suite plus refroidis.
Il disparaît dans mon dos, et sous l'assaut de frissons que ses effleurements provoquent sur moi, mes yeux se ferment de moitié, emporté par cette exquise sensation, prometteuse d'une suite non moins délicieuse. Je me mords la lèvre, un large sourire apparaissant indéniablement sur mes lèvres. Waouh … Un dernier frisson, plus violent, secoue mon corps avant que je ne me retourne pour me mettre face à lui, vivement, plaquant une main contre la paroi de l'ascenseur, juste derrière lui, toujours dans mon rôle de ténébreux homme d'affaire, malgré un regard pétillant de cette complicité partagée, mêlée d'une attirance tout aussi partagée. Surtout en cet instant.
-Oui, tu as visiblement compris … ronronnais-je, le déshabillant du regard l'espace de quelques secondes.
Les doigts crispés, je prends sur moi pour retenir toute cette fougue qui aimerait bien s'emparer de moi, pour ne pas aller le plaquer contre la paroi de cet ascenseur artificiel …
Autant par soucis d'organisation que pour tenter de redescendre un peu en pression, je dégaine la montre hors de prix que j'avais autour du poignet. Cette célèbre marque d'horlogerie s'étranglerait certainement en voyant ce placement de produit inopiné durant le film. Cette idée me fait légèrement sourire …
-Hm … Le temps que tu te prépare, que tu enfile ta tenue … il nous reste environ trente minutes … Le reste de l'équipe ne devrait pas tarder à se montrer.
Je m'approchais pour l'embrasser mais, prenant sur moi, je me contente d'effleurer ses lèvres légèrement. Plus il y aurait de retenue, plus l'explosion sera belle, et le rendu à l'image réaliste, même si je sais déjà qu'avec Gabriel, je n'aurai pas besoin de me forcer.
-Je te montre ta loge ?
FICHE ET CODES PAR ILMARË
Wolfe Frischmann
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Date d'inscription : 05/03/2017
Localisation : Maison Frischmann, vous pouvez pas la louper tellement elle est grande ... ou sinon laissez vous juste guider par la musique !
Emploi/loisirs : J'anime vos soirées en solitaire ... bande de petits pervers !
Je suis : Célibataire mais rarement seul