Quand la raison perd sa voix, le ton monte (Wolfe & Jude)
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Re: Quand la raison perd sa voix, le ton monte (Wolfe & Jude)
Je lui ai dit que mes agissements étaient indépendants de ce que moi, je veux vraiment. Que c'est comme ça depuis que je suis gosse. Alors quand je parle de cette fausse excuse de tease, c'est pas pour m'en convaincre moi-même. Et c'est bizarre, mais quand il crache cette insulte en parlant de lui, je trouve pas ça juste. Jamais je l'ai méprisé depuis mon premier jour au studio. Les enculés, c'est ceux que ça fait marrer de foutre une merde qu'ils mesurent même pas. A la dureté de sa voix, je me retourne, mon regard plein de peine braqué sur lui, et j'approche d'un pas ferme. Presque menaçant. Mais je sais parfaitement que je vais pas le frapper. Je peux pas. Même en voulant passer pour le plus gros connard qui soit. Avant que nos corps se touchent, je m'arrête, et saisit ses épaules pour qu'il arrête de bouger dans tous les sens.
"Moi, je sais que j'étais pas bourré. OK?"
Je le lâche, et recule. Ma voix avait plus ressemblé à un grondement sec qu'à autre chose...
"Crois moi... Ça vaut mieux pour toi que je dégage de toute façon."
Oui... Maintenant que le compte à rebours est lancé, maintenant que je vois... Et que je perçois son impuissance autant que la mienne, la seule chose que je puisse faire c'est de limiter les dégâts... Parce que même si il a peut-être eu un truc à voir avec cette photo, même s'il a des potes cons, je lui souhaite pas de prendre l'orage Manson sur la tronche.
"Prends soin de toi." Dis-je à voix basse en marchant à reculons.
"Moi, je sais que j'étais pas bourré. OK?"
Je le lâche, et recule. Ma voix avait plus ressemblé à un grondement sec qu'à autre chose...
"Crois moi... Ça vaut mieux pour toi que je dégage de toute façon."
Oui... Maintenant que le compte à rebours est lancé, maintenant que je vois... Et que je perçois son impuissance autant que la mienne, la seule chose que je puisse faire c'est de limiter les dégâts... Parce que même si il a peut-être eu un truc à voir avec cette photo, même s'il a des potes cons, je lui souhaite pas de prendre l'orage Manson sur la tronche.
"Prends soin de toi." Dis-je à voix basse en marchant à reculons.
Re: Quand la raison perd sa voix, le ton monte (Wolfe & Jude)
Je le vois approcher et je me dis que ça y est, j'vais me prendre un coup. Je ne chercherai pas vraiment à me défendre mais je fais un pas en arrière par réflexe, pas assez vite pour l'éviter. Mais rien ne vient. Me prendre un coup m'aurait certainement encore plus énervé et … je sais même pas si j'aurai été capable de lui en remettre une. Je suis un bagarreur. Quand je suis énervé, j'ai l'habitude d'en venir aux mains. Mais là …
Je suis vachement surpris encore une fois par le ton qu'il emploie avec moi. Il ne m'a pas habitué à ça. Nos échanges n'ont jamais été dans cette tonalité. Il y a déjà eu de la tension … mais pas comme ça.
Quand il agrippe mes épaules, je lève une main pour agripper son haut, mais trop tard … Il se recule déjà. Je serre donc le poing à nouveau, suffisamment fort pour que mes jointures se mettent à craquer.
-Ca vaut mieux pour moi … Tss … qu'est ce que t'en sais de c'qui est mieux hein ?!
Je détourne mon regard froncé tandis que ses dernières paroles me serrent un peu plus le cœur. Tendu, je passe une main sur mon visage …
-Toi aussi … Marmonnais-je
Ces mots m'arrachent la gueule. Qu'est-ce que je déteste cette phrase, « prends soin de toi ». Ca sonne comme une rupture. Je déteste ça.
N'ayant plus la force d'affronter son regard, je me détourne. Mais à peine ai-je fait quelques pas que je tombe nez à nez avec Tony et son sourire en coin.
-Alors, il est plutôt actif ou passif le p'tit ? Franchement j'parierai sur passif.
Mon sang ne fait qu'un tour. Aussi vif que dur, je plaque mon avant bras en travers de son torse et l'entraîne contre le mur du corridor.
-Franchement. Ferme ta gueule ! Lui crachais-je à la figure avec toute la colère que je contiens depuis tout à l'heure, le regard noir.
-Hé qu'est ce qu'il t'arrive Wolfy … me demande t-il, ayant du mal à garder son air assuré. C'est que du cul.
Tony tourne son regard sur Jude en arquant un sourcil, l'interrogeant.
-Non ? M'dis pas que t'es amoureux …
Je suis vachement surpris encore une fois par le ton qu'il emploie avec moi. Il ne m'a pas habitué à ça. Nos échanges n'ont jamais été dans cette tonalité. Il y a déjà eu de la tension … mais pas comme ça.
Quand il agrippe mes épaules, je lève une main pour agripper son haut, mais trop tard … Il se recule déjà. Je serre donc le poing à nouveau, suffisamment fort pour que mes jointures se mettent à craquer.
-Ca vaut mieux pour moi … Tss … qu'est ce que t'en sais de c'qui est mieux hein ?!
Je détourne mon regard froncé tandis que ses dernières paroles me serrent un peu plus le cœur. Tendu, je passe une main sur mon visage …
-Toi aussi … Marmonnais-je
Ces mots m'arrachent la gueule. Qu'est-ce que je déteste cette phrase, « prends soin de toi ». Ca sonne comme une rupture. Je déteste ça.
N'ayant plus la force d'affronter son regard, je me détourne. Mais à peine ai-je fait quelques pas que je tombe nez à nez avec Tony et son sourire en coin.
-Alors, il est plutôt actif ou passif le p'tit ? Franchement j'parierai sur passif.
Mon sang ne fait qu'un tour. Aussi vif que dur, je plaque mon avant bras en travers de son torse et l'entraîne contre le mur du corridor.
-Franchement. Ferme ta gueule ! Lui crachais-je à la figure avec toute la colère que je contiens depuis tout à l'heure, le regard noir.
-Hé qu'est ce qu'il t'arrive Wolfy … me demande t-il, ayant du mal à garder son air assuré. C'est que du cul.
Tony tourne son regard sur Jude en arquant un sourcil, l'interrogeant.
-Non ? M'dis pas que t'es amoureux …
Wolfe Frischmann
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Age : 33
Date d'inscription : 05/03/2017
Localisation : Maison Frischmann, vous pouvez pas la louper tellement elle est grande ... ou sinon laissez vous juste guider par la musique !
Emploi/loisirs : J'anime vos soirées en solitaire ... bande de petits pervers !
Je suis : Célibataire mais rarement seul
Re: Quand la raison perd sa voix, le ton monte (Wolfe & Jude)
Je commençais à me demander quand ces fouille merde, allaient se décider à venir faire ce qu'ils font le mieux. Me scier les nerfs. Bah voilà, c'est maintenant. Tony ramène son cul qu'il roule comme si c'était un passe partout. Arrête toi garçon... Si tu savais à quel point t'es ridicule...
Je recule toujours, malgré mes dents qui grincent à la question carrément dégradante qui surgit. Ya pas de respect. Ni pour moi, ni pour Wolfe. Ma parole... Yen a pas un qui le voit autrement que comme une bite et un trou? Sérieusement? Il peut pas embrasser quelqu'un sans le prendre dans l'heure qui suit? C'est ça, dans leur crane? Ils se considèrent tous comme ça? C'est écœurant... La réaction de ce dernier me montre bien que... La situation le dépasse. Lui qui a toujours cherché à arrondir les angles par rapport aux débordements des abrutis qui gravitent autour de lui, cette fois, c'est pas moi qui m'enflamme. Et ça me soulage autant que ça me déchire la gueule... Parce que je vais quand même devoir partir.... Mais j'hésite maintenant... Et je refais marche arrière. Ou plus exactement, marche avant.. Est-ce que je les laisse se démerder entre eux, ou est-ce que je l'ouvre une dernière fois? Est-ce que je fais ce qui me démange depuis trop longtemps à mon goût, à savoir péter le nez de cette salope?
Je réfléchis trop longtemps, par ce que la question qui suit me tétanise... Je bloque sur le dernier mot, qui dans la bouche de cette vermine n'a rien d'un truc positif. La réponse, je veux pas la connaitre... Parce que si c'est non, ben... Je sais pas. Tout devrait s'arrêter là, aussi sec. Le sujet est clos, et je sors... Mais si c'était pas ça, bah... Je sais encore moins. Ca me fait encore plus peur... Parce que... Ca voudrait dire qu'il faut que je fuis plus vite et plus loin, parce que je peux pas accepter ca. Que j'ai pas le droit... Et puis ça m'obligerait à me demander ce que moi je ressens vraiment, et à part me faire du mal, ça servira pas à grand chose. Parce qu'encore une fois, la finalité sera la même... Je peux pas rester avec lui. J'ai l'impression d'avoir le feu au sang. J'attends même pas que Wolfe réponde. Je veux juste que l'autre se taise.
"Tu sais même pas de quoi tu parles. Retourne lustrer ta teub,
c'est encore ce que tu fais de mieux à ce qu'on dit."
A peine ma phrase finie, je sors une clope et mon briquet. L'incendiaire entre mes lèvres, je fais étinceler la pierre en faisant volte face pour sortir, le bout du cylindre déjà embrasé. Maintenant, j'ai plus d'autre choix que d'aller dehors...
Je recule toujours, malgré mes dents qui grincent à la question carrément dégradante qui surgit. Ya pas de respect. Ni pour moi, ni pour Wolfe. Ma parole... Yen a pas un qui le voit autrement que comme une bite et un trou? Sérieusement? Il peut pas embrasser quelqu'un sans le prendre dans l'heure qui suit? C'est ça, dans leur crane? Ils se considèrent tous comme ça? C'est écœurant... La réaction de ce dernier me montre bien que... La situation le dépasse. Lui qui a toujours cherché à arrondir les angles par rapport aux débordements des abrutis qui gravitent autour de lui, cette fois, c'est pas moi qui m'enflamme. Et ça me soulage autant que ça me déchire la gueule... Parce que je vais quand même devoir partir.... Mais j'hésite maintenant... Et je refais marche arrière. Ou plus exactement, marche avant.. Est-ce que je les laisse se démerder entre eux, ou est-ce que je l'ouvre une dernière fois? Est-ce que je fais ce qui me démange depuis trop longtemps à mon goût, à savoir péter le nez de cette salope?
Je réfléchis trop longtemps, par ce que la question qui suit me tétanise... Je bloque sur le dernier mot, qui dans la bouche de cette vermine n'a rien d'un truc positif. La réponse, je veux pas la connaitre... Parce que si c'est non, ben... Je sais pas. Tout devrait s'arrêter là, aussi sec. Le sujet est clos, et je sors... Mais si c'était pas ça, bah... Je sais encore moins. Ca me fait encore plus peur... Parce que... Ca voudrait dire qu'il faut que je fuis plus vite et plus loin, parce que je peux pas accepter ca. Que j'ai pas le droit... Et puis ça m'obligerait à me demander ce que moi je ressens vraiment, et à part me faire du mal, ça servira pas à grand chose. Parce qu'encore une fois, la finalité sera la même... Je peux pas rester avec lui. J'ai l'impression d'avoir le feu au sang. J'attends même pas que Wolfe réponde. Je veux juste que l'autre se taise.
"Tu sais même pas de quoi tu parles. Retourne lustrer ta teub,
c'est encore ce que tu fais de mieux à ce qu'on dit."
A peine ma phrase finie, je sors une clope et mon briquet. L'incendiaire entre mes lèvres, je fais étinceler la pierre en faisant volte face pour sortir, le bout du cylindre déjà embrasé. Maintenant, j'ai plus d'autre choix que d'aller dehors...