Queen are in town (Loren & Jezebel)
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Queen are in town (Loren & Jezebel)
Aaaah une sortie entre filles. Je saurai même pas dire depuis combien de temps ça m’est pas arrivé. Ca va me faire un bien fou de décrocher du boulot… Et puis… C’est en prévision d’une soirée prometteuse. Mais chaque chose en son temps. Aujourd’hui, déjà, promet son lot de scoops. C’est que Jez m’en a fait une sacrée bande annonce hier… Et moi.. Bah... J’ai mes rebondissements aussi. Et j’ai l’impression qu’on a toutes les deux besoin de se parler sans langue de bois, ni crainte d’être entendu par quelqu’un qui ne doit pas savoir quelque chose d’ordre privé.
La soirée d'hier a pris une tournure inattendue, ajoutant encore à la liste de ce que je dois raconter à mon amie. Parce que Raphaël était là, qu'il m'a emmenée voir les étoiles filantes après mon service, et qu'on est rentrés ensemble chez moi... Cette soirée a été tellement belle... Si magnétique, que quand il m'a embrassée sous les étoiles, j'ai encore craqué. C'est la deuxième fois. C'est grave? J'en sais absolument rien Ca nous a amenés à une émergence aux alentours de 13h00 il en aurait pas fallu plus pour que j’aie le temps de me rendre présentable. Faut dire que j'ai trainé... Ca me fait drôle de me réveiller à côté de mon ami de toujours... Nue... C'est le moins qu'on puisse dire. Mais ça me fait sourire... Je suis à la masse. "Heureusement", il avait rendez-vous avec quelqu'un de sa maison d'édition en début d'après-midi. Ca nous a obligés à sortir du lit tous les deux dans les temps... Parce que vue comment j'ai charrié Jez sur la ponctualité à notre rencard, ça serait le comble que ce soit moi qui sois en retard. Une douche, un jeans, un pull en laine toute douce, un bonnet blanc avec un gros pompon. Sans oublier un peu de maquillage histoire de, quoi. Mon gros manteau et mes bottes fourrées enfilées, je file à ma voiture, direction le centre commercial.
“Je décolle” Envoyai-je à mon amie en mettant le contact. Avant de réellement démarrer, je peux pas m’empêcher d’écrire un autre message “C’est vraiment joli l’hiver…” Accompagné d’une photo de mon rétroviseur sur la vitre duquel ont voit se détacher des dessins de givre. J’envoie ça à Raphaël, et file. On dirait qu'il me manque déjà... Lalala... Je ne traine pas en chemin. 15h57 quand je me gare. Je me mets devant les grande portes de la grande entrée en attendant Jez. Je trépigne littéralement. Dans 5mn, je lui saute au cou.
Dernière édition par Loren Warner le Jeu 15 Mar - 23:20, édité 2 fois
Re: Queen are in town (Loren & Jezebel)
La journée d’hier qui devait être “de repos” ne fut définitivement pas très reposante. A peine avais-je quitté Loren que mon téléphone sonnait déjà. Le Bronx est sous tension en ce moment. Des clans se forment, des mouvements veulent se soulever … faire plus de bruits que d’autres. Et c’est le meilleur moyen pour que les flics viennent mettre leurs nez dans nos affaires. Et ça je ne veux pas. Il faut donc désamorcer avant que ça n’éclate … en douceur pour ne pas tirer sur le mauvais fil mais avec suffisamment de nerfs et de fermeté pour pas que ça ne vous explose entre les doigts.
Je quitte le Bronx vers 14h … Enfin ! La détente est proche. Et les deux heures de route jusqu’au centre commercial ne sont pas de trop pour échapper à toutes les tensions accumulées depuis la veille. Le but n’est pas que Loren me retrouve en mode boule de nerfs. Une légère brise glissant par la fenêtre entrouverte, une musique aux rythmes latinos et je me décharge de toutes mes obligations de marraine, le temps d’une après midi entre copines. Un truc de mon âge. Un truc de mon temps … quelque chose que je ne m’accorde certainement pas suffisamment.
16h01, je suis sur le parking et distingue le pompon blanc et la chevelure argentée de mon amie. Derrière mes vitres teintées, la marraine achève de disparaître. Je me débarasse de mon holster, le rangeant dans ma boîte à gant, avec l’arme qu’il contient. Je ferme ma veste en cuir, enroule mon écharpe en laine autour de mon cou, attrape mon sac à main et sors enfin de ma Berline.
Calant mon sac à main sous mon bras, je trottine du haut de mes talons jusqu’à mon amie, enlaçant un bras autour de son cou dès que j’arrive à sa hauteur. Cette virée va me faire le plus grand bien !
-Saluut! T’attends pas depuis trop longtemps ?
Je quitte le Bronx vers 14h … Enfin ! La détente est proche. Et les deux heures de route jusqu’au centre commercial ne sont pas de trop pour échapper à toutes les tensions accumulées depuis la veille. Le but n’est pas que Loren me retrouve en mode boule de nerfs. Une légère brise glissant par la fenêtre entrouverte, une musique aux rythmes latinos et je me décharge de toutes mes obligations de marraine, le temps d’une après midi entre copines. Un truc de mon âge. Un truc de mon temps … quelque chose que je ne m’accorde certainement pas suffisamment.
16h01, je suis sur le parking et distingue le pompon blanc et la chevelure argentée de mon amie. Derrière mes vitres teintées, la marraine achève de disparaître. Je me débarasse de mon holster, le rangeant dans ma boîte à gant, avec l’arme qu’il contient. Je ferme ma veste en cuir, enroule mon écharpe en laine autour de mon cou, attrape mon sac à main et sors enfin de ma Berline.
Calant mon sac à main sous mon bras, je trottine du haut de mes talons jusqu’à mon amie, enlaçant un bras autour de son cou dès que j’arrive à sa hauteur. Cette virée va me faire le plus grand bien !
-Saluut! T’attends pas depuis trop longtemps ?
Re: Queen are in town (Loren & Jezebel)
Montée sur piles, je l’enlace et lui colle un bisou sur la joue. Elle est belle ma copine. Et déjà que je souriais tout seule, mais de la voir, et en plus avec sa mine réjouie, ça ne fait que rendre le phénomène plus… Enorme. Je déborde...
“Ca va, ca va… Je suis là depuis… Quelques minutes à peine…” Dis-je ne prenant sur moi pour ne pas la tirer par le bras vers le hall du centre. On se calme, Loren… Y’ a le temps…
“J’ai failli être en retard même…” Je pouffe, amusée de mon état… Et des raisons qui m’auraient fait louper le coche “Mais après le numéro sur la ponctualité que je t’ai fait hier… Ça aurait été l’hôpital qui se fout de la charité… Et toi, comment ça va? T’as l’air en forme!" Commentai-je en laissant mon regard la balayer de pied-en-cape “Et j’ai envie de dire, tant mieux, parce que t’as un tas de truc à me raconter hein..”
C’est plus fort que moi. Je remonte l'anse de mon sac sur mon épaule et passe mon bras autour du sien pour l’inciter à rentrer. Même si mon survoltage me tient chaud, il doit faire meilleur à l’intérieur...
“Ca va, ca va… Je suis là depuis… Quelques minutes à peine…” Dis-je ne prenant sur moi pour ne pas la tirer par le bras vers le hall du centre. On se calme, Loren… Y’ a le temps…
“J’ai failli être en retard même…” Je pouffe, amusée de mon état… Et des raisons qui m’auraient fait louper le coche “Mais après le numéro sur la ponctualité que je t’ai fait hier… Ça aurait été l’hôpital qui se fout de la charité… Et toi, comment ça va? T’as l’air en forme!" Commentai-je en laissant mon regard la balayer de pied-en-cape “Et j’ai envie de dire, tant mieux, parce que t’as un tas de truc à me raconter hein..”
C’est plus fort que moi. Je remonte l'anse de mon sac sur mon épaule et passe mon bras autour du sien pour l’inciter à rentrer. Même si mon survoltage me tient chaud, il doit faire meilleur à l’intérieur...